Schopenhauer : la vie oscille entre souffrance et ennui !

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Entretien avec Christophe Bouriau, Professeur de philosophie à l'Université Lorraine et membre du Laboratoire lorrain de sciences sociales.
Au coeur de la philosophie de Schopenhauer il y a une question : quelle est l’origine du mal ? Serait-ce le corps, qui, par les besoins qu’il nous impose, serait la source première de notre souffrance ?

- "Le mal existe et la question du mal se pose. Le mal a une consistance, mais il ne faut pas chercher à le justifier, à lui donner un sens. Je trouve son approche très pertinente par rapport à ce que j’appelle l’injustifiable : au 20ème siècle, il y a des choses qui sont injustifiables, certaines figures du mal sont radicales, il faut les reconnaître et se demander comment éviter que cela puisse recommencer. Et la question que pose Schopenhauer est celle-ci : quelle est l’origine du mal ? Et comment réduire sa force ?"

- "Pour Schopenhauer, l’homme souffre plus que l’animal, d’une certaine manière, puisqu’il a non seulement des besoins biologiques mais aussi, greffés à ceux-ci, des désirs sans fin. L’homme partage avec l’animal l’instinct de conservation et l’instinct sexuel, mais pour ce dernier, dans le cas de l’homme, s’accompagne d’une multitude de désirs que Schopenhauer rattache au désir sexuel, en cela il anticipe les analyses de Freud. L'homme est tyrannisé par ses désirs qui le mettent en conflit avec les autres".

- Arthur Schopenhauer est un philosophe allemand (1788-1860). Sa philosophie de Schopenhauer a eu une influence importante sur de nombreux écrivains, philosophes ou artistes du xixe siècle et du xxe siècle, notamment à travers son œuvre principale publiée pour la première fois en 1819, Le Monde comme volonté et comme représentation.
La philosophie de Schopenhauer est inspirée de celles de Platon, d'Emmanuel Kant et des textes sacrés indiens (dont le Védanta, et les Upanishad) que l'Europe venait de découvrir grâce aux traductions d'Anquetil-Duperron. Ainsi il écrit : « Les écrits de Kant, tout autant que les livres sacrés des Hindous et de Platon, ont été, après le spectacle vivant de la nature, mes plus précieux inspirateurs. »
Selon Christophe Bouriaun : « Au plan moral, Schopenhauer s’oppose à l’eudémonisme de Baruch Spinoza [...]. Au plan métaphysique en revanche, Schopenhauer soutient à l’évidence des thèses beaucoup plus proches de celles de Spinoza que de celles de Kant [...]. Bien qu’elle se présente comme la continuation du kantisme, la philosophie de Schopenhauer, comme le dit Max Grunwald, « se trouve être une pousse sur le tronc du spinozisme ».

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