Sauvetage des Allemands 1966 Face Ouest des Drus Chamonix Mont-Blanc Gilles Bodin

Описание к видео Sauvetage des Allemands 1966 Face Ouest des Drus Chamonix Mont-Blanc Gilles Bodin

Août 1966 - 2001 , alpinisme, montagne, sauvetage... Chamonix Mont-Blanc massif... Août 1966, sauvetage des Allemands Heinz RAMISH et Hermann SCHRIDDE dans la Face Ouest des Drus... Ils sont bloqués après le dièdre de 90 mètres au niveau du pendule pendulaire dans la Face Ouest des Drus... Gary Hemming, François Guillot, Gilles Bodin, Mike Burke, Lothar Mauch, Gerhrad Bauer, René Desmaison et Vincent Mercié montent les chercher par la Face Ouest dans le mauvais temps et les redescendent par la Directe Américaine.. Opération réussie... Un des plus beaux sauvetages du massif du Mont-Blanc... Souvenirs de Gilles Bodin...
- VIDEO sauvetage des Drus ITV Lothar Mauch :    • Sauvetage des Allemands 1966 Face Oue...  
- VIDEO Face Ouest des Drus :    • Directe Américaine Face Ouest des Dru...  
- PLAYLIST vidéos des Drus :    • Les Drus Petit Dru Grand Dru Chamonix...  

- Soutien en bitcoin pour tvmountain : bc1q2t23e36c8l6h5kf4ekng4qllpwfyreznzmxgg9
- Abonnement youtube tvmountain :    / @tvmountain  
- Soutenir tvmountain avec Tipee : https://fr.tipeee.com/tvmountain
- tvmountain : https://www.tvmountain.com
#escalade #alpinisme #sauvatage #lesdrus #chamonix #garyhemming #renédesmaison #sauvetagedesdrus #faceouestdesdrus #faceouest

- René Desmaison, dimanche 21 : 7 heures du matin.
Nous commençons l’escalade du dièdre de quatre-vingt-dix mètres.
11h30 : nous sommes à la hauteur des naufragés mais nous ne pouvons encore les apercevoir. La dalle du rappel pendulaire, qui est légèrement bombée, nous cache encore l’îlot du vertige. Hermann, Heinz doivent entendre les coups de marteaux sur les pitons, les mots simples que nous échangeons. « Bloque la rouge, bloque la bleue, laisse venir les deux. « C’est ainsi que les manœuvres de cordes doivent s’exécuter, précises, rapides, comme sur un voilier.
La cordée c’est un peu un navire. La mer, la montagne, la tempête, c’est le même combat. Revenir au port.
Cette expédition, c’est la tour de Babel, allemands, anglais, américains, français.
Hemming crie aux allemands : « comment ça va ? » Heinz réponds: « Gut » « Hemming : « We are coming » (on arrive.)
Tout va bien, pas de dégâts. J’ai hâte de les voir, voir leur sourire. Leur joie, c’est aussi la mienne – la nôtre.
Hemming pose une corde de rappel et, par l’ancienne corde pourrie par les années et les tempêtes, rejoint les deux allemands. La liaison est faite, tout est bien.
Venant de la face nord, une autre cordée apparaît en bordure de la face ouest, un peu au-dessus de nous. Vingt mètres nous séparent, c’est peu, mais entre ces vingt mètres sept cents mètres d’abîme.
Yves Pollet-Villard, qui dirige cette équipe de l’Ecole nationale d’alpinisme, me demande : « René que comptes-tu faire ? Descendre par la face ouest. « Yves : « Franco (directeur de l’ENSA) demande que vous vous mettiez sous ma direction et veut faire évacuer les allemands par la face nord. Pas d’accord. Il faut pour cela installer un système de va-et-vient entre la face nord et la face ouest, ce qui demandera, pour évacuer les alpinistes une demi-journée d’efforts. Il est déjà midi, donc ce serait un bivouac en face nord. Si le mauvais temps revient, les deux allemands déjà très fatigués ne résisteront peut-être pas à une nouvelle nuit. Les conditions, tu le sais, sont plus rudes en face nord qu’en face ouest. La traversée sous la niche serait très pénible pour eux et dangereuse. Il y a d’autre part, des risques de chute de pierres. Notre matériel se trouve au pied du dièdre de quatre-vingt-dix mètres et quatre de nos compagnons doivent nous rejoindre ce soir avec le matériel de descente. La directe américaine est certes plus difficile, mais dénuée de tout danger objectif, c’est seulement une question de capacité. »

- Face Ouest des Drus
En 1952 la première ascension de la face ouest est réussie en deux fois par Guido Magnone, Lucien Bérardini, Adrien Dagory, et Marcel Lainé. Du 1er au 5 juillet, Bérardini, Magnone et Dagory montent jusqu'au-dessus du dièdre de 90 mètres. Le 17 juillet, avec Lainé, ils prennent la voie Allain en face Nord jusqu'à la troisième terrasse. Le 18, Lainé rejoint le point qu'ils avaient auparavant atteint, par une traversée descendante en artificiel sur une dalle lisse et surplombante, dans laquelle ils plante des pitons à expansion de sa fabrication. Bérardini rejoint une vire à droite (vire des Allemands) par un pendule. Le 18 toute l'équipe reprend l'ascension, en laissant des cordes fixes dans ces deux passages, ils franchissent la barrière de toits, et finissent la voie.

Комментарии

Информация по комментариям в разработке