LE QUOTIDIEN DU JARDIN : PITAYA, LE FRUIT DU DRAGON QUI POUSSE SUR UN CACTUS GÉANT (émission N°155)

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NewsJardinTV, la chaîne qui déchaîne la passion pour les plantes, les jardins, la botanique, la nature et le jardinage, est heureuse de vous présenter ce numéro 155 de son émission journalière : « Le Quotidien du Jardin ».
Patrick Mioulane, le rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à notre abonnée Héloïse D., qui nous pose la question suivante :
J’ai vu dans le commerce de jolis fruits roses qui étaient dénommés : « fruits du dragon ». Le vendeur m’a dit qu’ils provenaient d’un cactus. Est-ce vrai et peut-on en cultiver en pot à la maison ?
Le fruit du dragon, est surtout désigné par son nom espagnol « pitaya » ou « pithaya ». C’est ainsi que le nommait l’ethnie amérindienne des Taïnos qui occupait les Antilles avant le seizième siècle. Pitaya signifiait : « fruit écailleux ».
Le pitaya est bien produit par différentes espèces de cactus mais surtout par Selenicereus undatus (anciennement Hylocereus).
À la fin du dix-neuvième siècle, les Français ont introduit en Indochine ces cactus originaires d’Amérique du Sud. Les Vietnamiens ont nommé le fruit « thanh long, » soit « fruit du dragon » car la plante grimpe en s'enroulant autour d’un arbre. Elle leur évoque un dragon, monstre mythologique omniprésent dans la culture asiatique.
Le genre Selenicereus a été créé en 1909 par les botanistes américains Nathaniel Lord Britton (1859 – 1934) et Joseph Nelson Rose (1862 – 1928), spécialistes de la famille des Cactaceae
Originaire du sud du Mexique, Selenicereus undatus doit son nom depuis 2017, au botaniste taxinomiste David Richard Hunt (1938-2019). La plante développe de nombreuses tiges souples de 6 à 12 m. de long, à trois côtes ondulées, munies d’épines noires, de 1 à 4 mm de long.
Bien que grimpant sur des arbres, Selenicereus undatus n'est pas une plante épiphyte puisque ses racines plongent dans le sol pour alimenter la plante.
Très spectaculaires, les fleurs nocturnes ne s’épanouissent que durant quelques heures, ce qui fait parfois nommer la plante « princesse de la nuit » ou « plante cendrillon ». Le bouton de forme allongée, jaune verdâtre, s’ouvre en coupe blanche avec de nombreuses étamines crème. La fleur peut mesurer 25 cm de diamètre. Elle exhale un fort parfum de vanille destiné à attirer ses pollinisateurs : des chauve-souris nectarivores. En effet, les fleurs ne peuvent pas s'autoféconder (on dit que la plante est autostérile). Cette floraison magnifique est appréciée pour la décoration des intérieurs.
Les fleurs fécondées produisent des fruits de 6 à 12 cm de long, pesant environ 350 g. La peau rose est couverte d’écailles charnues rouges ou jaunes. La chair blanche, translucide, contient de très nombreuses petites graines rondes et noires. Par son aspect, on peut la comparer à celle du kiwi, mais le goût est plus fade.
Il existe aussi d’autres espèces de pitayas :
• Selenicereus monacanthus (anciennement Hylocereus lemairei) produit des fruits pourpres à chair jaune, surtout cultivés à Trinité-et-Tobago.
• Selenicereus guatemalensis qui produit aussi des pitayas à chair jaune, est cultivé dans différents pays d’Amérique centrale.
Les pitayas à chair jaune sont plus goûteux et plus parfumés que ceux à chair blanche
• Selenicereus costaricensis donne un pitaya à peau rose et pulpe violette ou pourpre foncé. Il en est de même pour Selenicereus purpusii, tous deux étant considérés comme les plus savoureux.
Selenicereus megalanthus produit un pitaya à peau jaune épineuse et pulpe gélatineuse blanche. Les fleurs sont énormes (comme le nom d’espèce l’indique) jusqu’à 35 cm ! Il existe des hybrides à chair rose.
Le fruit du dragon a l’avantage de nécessiter de cinq à dix fois moins d’eau que n’importe quelle autre culture fruitière, ce qui en fait un produit intéressant à exploiter dans les zones arides.
La seule difficulté de sa culture réside dans la fécondation des fleurs qui, originellement, est faite par des papillons ou des chauves-souris endémiques. En production, la plante doit être pollinisée manuellement.
Dans la maison, c’est un cactus à installer près d’une fenêtre avec une lumière généreuse, mais tamisée, car il craint le fort soleil direct. Le substrat sera fibreux (à base de terre de bruyère) et les arrosages plus réguliers que pour les cactus « classiques ».

Merci d’avoir suivi cette émission journalière. Nous espérons que notre vidéo vous aura plu et vous souhaitons de passer d’agréables moments de jardinage. Notre équipe partant quelques jours en reportage, notre émission rependra lundi 10 avril à partir de 19 h avec le numéro 156 de notre émission : « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs !
Patrick répondra à cette question :
Dans l’une de vos récentes émissions du soir, vous avez présenté le canna comme étant le « bulbe de l’année ». J’ai vu de mon côté que la fleur de l’année était la célosie. Pouvez-vous également en parler, cette plante m’intéresse…

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