Tuée pour blasphème au Nigeria : "J'ai eu l'impression qu'une lance me transperçait le cœur".

Deborah Samuel était une étudiante chrétienne de 21 ans dans un collège du nord du Nigeria.

Une foule de collègues l'a battue à mort après l'avoir accusée de blasphème à cause d'une note vocale qu'elle avait partagée sur WhatsApp.
Sa mère et son père ont déclaré à la BBC que leur vie avait radicalement changé depuis son assassinat. Les lois sur le blasphème sont depuis longtemps controversées au Nigeria.

Bien que le droit nigérian ne repose sur aucune religion, 12 États du nord à majorité musulmane disposent de tribunaux islamiques qui considèrent le blasphème comme une infraction passible de la peine de mort.
Mais les condamnations à mort pour blasphème n'ont jamais été exécutées. Au contraire, les allégations de blasphème conduisent souvent à des exécutions collectives.

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