Fatoumata Sissi NGOM : "Savoir s'entourer d'autres femmes."

Fatoumata NGOM est écrivaine, analyste de politiques économiques à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), et ingénieure en mathématiques financières et en informatique.

Elle est née à Dakar et a grandi à Mboro dans la région de Thiès, avant de s’envoler pour la France après son bac en 2005. Après une classe préparatoire aux grandes écoles, elle obtient un diplôme d’ingénieur en mathématiques financières et en informatique. Elle a eu une première carrière au sein de grands groupes de l’Assurance et de la gestion d’actifs (Allianz Global Investors, AXA Group Risk Management, AXA Life Invest, Generali).
En 2017, elle effectue un master en affaires publiques (MPA) à Sciences Po Paris puis rejoint l'OCDE en 2018, où elle acquiert d’abord une expertise significative à la Direction de l’Environnement, sur les stratégies nationales d’émissions bas carbone et l’atténuation du changement climatique sous un angle bien-être, à travers les secteurs de l’économie, notamment l'accès à l'énergie, les villes durables et la planification urbaine, le logement. Elle a aussi une expérience en matière de gestion de l'eau.
Elle travaille aujourd’hui à la Direction de la coopération pour le développement, sur les standards et méthodes des statistiques de l’aide publique au développement (APD) et du financement du développement durable.

Écrivaine franco-sénégalaise, Fatoumata Sissi NGOM :
- a publié un premier roman intitulé "Le silence du totem" (Harmattan, Avril 2018), quasi prémonitoire, avec pour thème la restitution des œuvres d’art africain.
- est l’auteure d’une nouvelle intitulée "La tragédie des horizons”, parue en 2020 dans la Revue Apulée des Éditions Zulma, sur l'injustice climatique, la migration, et la mort.
- est co-autrice de l’essai collectif « Le désir au féminin » publié en 2022 aux éditions Ramsay.
Par ailleurs, elle a initié en 2021 « Une Proposition nommée Désir », un projet de ”co-création organique” qui connecte les politiques publiques à la perception publique, aux données, au bien-être des populations et l'état de l'environnement, aux relations hommes-femmes, à la spiritualité, à l’art et au patrimoine culturel.

Le projet a d’abord été lancé à Mboro (Sénégal) et dans les communes environnantes, avec le développement d’un outil de perception publique sur des sujets portant sur la dégradation environnementale liée aux activités des industries extractives, l'urbanisme, l’accès aux infrastructures de base, l’économie locale, la santé mentale.