Les perturbateurs endocriniens - Comment réagir face à ce fléau invisible

2 molécules très présentes dans l'industrie agroalimentaire sont particulièrement mis en cause : les Phtalates et le Bisphénol A. On en trouve dans les marques et les plats préparés, à l'intérieur des canettes de soda, dans les boîtes de conserve ou encore dans certaines bouteilles en plastique.

Personne ne peut y échapper, un homme en a fait la démonstration. François Veillerette est à la tête d'une association écologiste, récemment il a mené une enquête pour déterminer le nombre de substances chimiques présentes dans le repas type d'un enfant.

Ses conclusions sont préoccupantes. Nous lui avons donné rendez-vous chez Alexandra et sa petite fille de six ans. Nous avons reconstitué le même dîner que celui analysés par l'association : une salade de tomates, du saumon accompagné de riz, du fromage à tartiner et une pomme. Un repas à priori sain et équilibré et pourtant.

Malheureusement, on trouve un certain nombre de résidus de produits chimiques à des doses faibles. On va trouver des résidus de pesticides dans les crudités, dans les fruits, dans le riz. On a également pu trouver des résidus de pesticides dans le saumon. On trouve toute une série de polluants chlorés.

Ces produits sont interdits en France depuis plus de 35 ans, mais ils se sont concentrés dans l'environnement au long des chaînes alimentaires. On les trouve dans les graisses des poissons comme le saumon.

Au total dans ce repas, 56 résidus chimiques, dont 35 perturbateurs endocriniens capables de dérégler notre système hormonal. Un cocktail explosif qui n'est pas uniquement dans notre assiette, mais aussi dans les cosmétiques.

On retrouve des Phtalates par exemple dans les vernis à ongles. Le consommateur en est rarement informés. Aucune mention sur les emballages, pourtant selon de nombreux scientifiques, ces composants sont en train de bouleverser tout notre organisme.

À Montpellier, dans ce service, depuis plus de dix ans, un endocrinologue mène une étude sur des dizaines de petites filles précoces. Il a remarqué qu'elles avaient beaucoup trop d'œstrogènes, c'est-à-dire d'hormones féminines. Selon lui, ces œstrogènes proviennent des substances chimiques. -

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