Nicole Ferroni : "Il y a un côté bulldozer qui m'épate dans ce quinquennat."

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Chaque mercredi matin sur France Inter, elle nous informe, nous cultive, nous divertit - trois missions du service public de l'audiovisuel définies par le CSA. Elle vient de publier "Améliore ta vie pourrie grâce à Nicole et Sandra" aux Editions du Cherche Midi - un ouvrage co-écrit avec Sandra Colombo. Nicole Ferroni est l'invitée de #LaMidinale. Et c'est... rafraichissant !

Sur la classe politique
« Elle est assez chamboulée, la classe politique. »
« Il y a un côté très bulldozer qui m’épate dans ce quinquennat. »
« Ce que j’aime bien faire c’est regarder les débats parlementaires (…) des fois je leur mets des petits tweets où je leur dis «’je vous regarde et je me demande où vous êtes puisque vous n’êtes que 100 sur 500’. »
« Ça m’effraie de voir cette force [En Marche] qui se propulse et contre laquelle il est très difficile de s’opposer. »
« Je fais beaucoup le service après-vente des promesses ou décisions et votes entre ce qui ce qui a été dit et ce qui a été fait. »
« Par exemple le casier judiciaire vierge, monsieur Macron a beau dire et annoncer à la télé, pendant le JT de 20h et aux Français qu’il a réussi à passer cette mesure, moi je dis ‘ben non c’est pas vrai’. »
 
Sur ses chroniques de France Inter
« J’ai une tendance à regarder le monde et les événements comme si je faisais un constat scientifique. »
« Les gens en studio découvrent ma chronique au moment où je la dis. »
« La seule contrainte que j’ai sur France Inter, c’est le temps. »
« Je n’avais pas prévu de faire de l’humour engagée et encore moins de faire de l’humour politique. »
« La politique je n’aimais pas ça et je ne savais pas ce que c’était. »
« J’ai dû apprendre ce qu’était un député, un sénateur et qui était le ministre de quoi. »
« Je fais mon autocritique et je vois que je n’ai pas le même regard selon si je suis d’accord ou pas avec les gens. »
 
Sur l’humour en politique
« Je préfèrerais pas trop que les politiques fassent de l’humour parce que ça les rend souvent sympathiques. »
« Les gens qui sont des décideurs politiques et qui maitrisent l’humour, malheureusement pour moi, et heureusement pour eux, hélas, ça leur donne un côté sympathique qui fait que des décisions mauvaises passent beaucoup mieux. »
 
Sur le moment de tension en direct avec Nicolas Demorand
« Nous avons surtout manqué de sommeil et de communication. »
« Si j’avais pu faire une chronique sur une autre chose, j’aurais préféré. »
« J’ai compris ce qui a pu l’affecter. »
 
Sur son engagement politique
« Je me suis engagée malgré moi. »
« Si je suis devenue amatrice des mots c’est parce que je me suis mise à faire du slam à la MJC d’Aubagne. »
« Je me sens enfant de l’éducation populaire. »                     
« Je trouve très dur actuellement de voir que la place de l’éducation populaire ne fait pas partie des priorités du financement du ministère de la culture. »
« Pour moi, la culture, c’est l’éducation populaire. »                
« Pour moi la priorité, c’est donner l’envie à tout le monde de lire, d’écrire, de s’épanouir, plus que financer le Philharmonie. »
« Tu ne peux pas dire ‘nous on est contre la violence à l’égard des femmes’ et supprimer les contrats aidés. »
 
Si elle était Ministre des droits des femmes
« J’attribuerais une grande majorité de mon budget à des structures d’éducation populaire. »
« Ma première mesure, ça serait des MJC partout. »

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