La dégradation avancée de la route de Kenscoff à « Tèt Kajak »

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La route reliant Kenscoff à « Tèt Kajak » est devenue une voie alternative incontournable pour accéder à certaines régions du Sud-Est d’Haïti, en raison de l’insécurité sur les axes principaux. Toutefois, cette route se trouve dans un état de dégradation critique, compromettant la sécurité des usagers et les échanges économiques vitaux pour la région. Les autorités locales et les résidents demandent une intervention rapide pour remédier à cette situation alarmante.

Face à la montée de l’insécurité sur les principales routes haïtiennes, notamment celles contrôlées par des gangs, la route de Kenscoff à « Tèt Kajak » est devenue une voie de secours essentielle pour les voyageurs et les habitants des localités environnantes. Ce chemin permet de relier des régions du Sud-Est, comme Thiotte, Forêt des Pins et Grand-Gosier, en contournant les zones à risques. Cependant, malgré son importance croissante, cette route se trouve aujourd’hui dans un état de dégradation avancée.

Les habitants de la région, ainsi que les autorités locales, ne cessent de tirer la sonnette d’alarme. Ils expriment leurs inquiétudes quant aux dangers que représente cette route pour les usagers, mais aussi sur les conséquences économiques de cette situation. « Le mauvais état de cette route menace gravement la sécurité des passagers et affecte considérablement le transport des produits maraîchers », déclare l’ancien député Deus Deronneth, utilisateur régulier de cette voie.

Un impact direct sur la population locale

Les habitants des zones environnantes souffrent également de cette dégradation. Faute d’accès à des infrastructures de transport adéquates, l’accès aux soins de santé devient un véritable parcours du combattant. Desilus Marie Guerda, mairesse adjointe de Kenscoff, partage son inquiétude : « Lorsque quelqu’un tombe malade, il doit souvent se tourner vers la médecine traditionnelle, faute de moyens de transport adéquats. » Dans les cas les plus graves, des patients doivent être transportés à bout de bras jusqu’à Pétion-Ville ou Port-au-Prince, avec des issues parfois tragiques en cours de route.

Le CASEC de la première section communale, Adrien Alte, a également témoigné des difficultés quotidiennes rencontrées par la population : « Nous avons besoin de routes praticables, surtout pour les urgences médicales. »

Une menace sécuritaire latente

Jusqu’à présent, la zone de Kenscoff à « Tèt Kajak » a été relativement épargnée par les actes d’insécurité, contrairement aux grands axes routiers du pays. Cependant, cette quiétude pourrait être menacée si aucune mesure n’est prise rapidement. « Nous devons agir rapidement pour empêcher l’installation de bandits dans cette zone encore sûre », avertit Desilus Marie Guerda.

Un appel à la mobilisation

Les autorités locales, tout comme les habitants, appellent à une mobilisation nationale pour restaurer cette route vitale avant qu’elle ne devienne impraticable. Plusieurs autres routes dans la région, notamment celles de Morne Tifilan, Morne Ti Po Kann, Morne Ti Miska et Morne Cheval, se trouvent dans un état similaire de dégradation, compliquant encore plus les déplacements.

L’ancien député Deus Deronneth souligne l’urgence d’une prise de conscience collective. « La situation ne peut plus durer. Il en va de la sécurité des habitants et de la survie de l’économie locale », affirme-t-il, appelant à des actions concrètes de la part des autorités centrales.

Une attente de changement

Les résidents, tout en exprimant leur frustration face à l’inaction des autorités, espèrent un changement radical qui permettrait d’améliorer leurs conditions de vie et de sécuriser cette voie essentielle. « Il est temps que nos dirigeants prennent en compte nos besoins. Nos vies en dépendent », conclut un habitant de la région.

Dans un contexte où l’insécurité bloque déjà de nombreuses routes principales, le sort de la route de Kenscoff à « Tèt Kajak » revêt une importance capitale pour des milliers de Haïtiens. La question reste de savoir si les autorités agiront à temps pour prévenir une nouvelle crise, avant qu’il ne soit trop tard.

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