COMMENT PROTÉGER LES PLANTES DU FROID EN HIVER ? LES PRÉCONISATIONS ET CONSEILS DE PATRICK ET ROLAND

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Nous sommes déjà plongés depuis quelques semaines dans la période « descendante » du jardin, avec l’entrée en dormance des plantes rustiques et la nécessité de rentrer sous abri les végétaux les plus fragiles et de protéger les espèces un peu frileuses qui restent quand même toute l’année à l’extérieur. Avant que n’arrivent les premières gelées destructrices, les protections doivent être mises en place.
C’est ce que vous proposent de faire Patrick Mioulane et Roland Motte, les présentateurs jardiniers de NewsJardinTV. Dans cette chronique extraite du 33e numéro de « Bienvenue au Jardin », la grande émission podcast hebdomadaire de la chaîne, nos experts vous délivrent leurs meilleurs conseils.
Roland rappelle qu’il est possible de se passer de protections hivernales à condition de ne cultiver que des espèces rustiques. Il est toutefois difficile de résister aux plantes « venues d’ailleurs » qui apportent une touche de dépaysement dans les massifs.
Patrick insiste sur le fait de maintenir autant que possible à l’extérieur les plantes méditerranéennes avec des protections plutôt que les rentrer dans la maison où elles dépériront à coup sûr.
Roland insiste pour préciser que rentrer les plantes, même dans une serre ou une véranda, nécessite de contrôler en permanence la température, la lumière, l’arrosage, ce qui n’est pas aussi simple qu’on le croit.
Patrick précise que le pire pour une plante semi-rustique, c’est l’alternance entre gel et dégel. Lorsque les cellules végétales sont prises en glace, leur volume intérieur augmente, ce qui génère une forte pression sur la membrane. L’élasticité de cette dernière est mise à mal par les pressions répétées et elle peut finir par céder. Cela entraîne l’affaissement des tissus, une caractéristique des plantes qui ont souffert du gel. Par ailleurs, le contenu des vacuoles (en quelque sorte les poubelles des cellules) et libéré, ce qui fait brunir les tissus agressés par les tanins.
Selon Roland, le paillis sous toutes ses formes constitue la première des protections, notamment pour mettre à l’abri les racines. La paille est idéale à condition de faire des lits épais (10 cm minimum) car elle se tasse facilement. Roland utilise plutôt du paillis de chanvre.
Nos deux amis plaisantent sur le coût des matériaux qui peuvent atteindre des prix excessifs dans les petits conditionnements proposés dans le commerce traditionnel. On trouve des balles plus importantes bien meilleur marché sur Internet, l’idéal étant bien sûr de s’approvisionner directement à la source, par exemple chez les agriculteurs pour la paille ou le foin.
Pour éviter que le paillis s’envole, il suffit de disposer un voile d’hivernage par-dessus. Roland préconise aussi de planter quatre piquets autour de la plante à protéger, de tendre une toile ou un voile tout autour et de bourrer l’intérieur de paille, ce qui est très efficace pour les artichauts par exemple.
Patrick témoigne de son expérience avec la paille qui pose un vrai problème au printemps dans les jardins d’ornement lorsqu’on doit retirer les protections. Il y a des brins qui se faufilent partout et constituent autant de taches inesthétiques.
Roland évoque l’importance des offres en matière de voiles d’hivernage qui devrait satisfaire toutes les situations. Il apprécie tout particulièrement les modèles colorés. Notez qu’il en existe aussi qui forment des motifs parfois amusants (père Noël, pingouin, fantôme, sapin…)
Le voile ne constitue qu’une couverture légère (de l’ordre de 4 à 5 °C). On peut doubler l’épaisseur, mais cela ne multiplie pas par deux le niveau de protection.
Nos deux jardiniers déconseillent les films plastique étanches qui ne permettent pas aux plantes de respirer, ce qui peut entraîner de la pourriture Reste que la bâche à bulles constitue une excellente protection temporaire en cas de coup de froid intense.
Patrick conseille de récupérer les feuilles mortes, surtout les plus grandes, mais aussi les spathes des bambous qui jonchent le sol sans se décomposer et de les utiliser comme paillis protecteur.
Les copeaux de bois qui constitue un bon paillis n’ont pas un effet protecteur très important au contraire de la sciure, mais ce n’est pas un matériau disponible partout.
Patrick termine en conseillant de conserver précieusement toutes les chips d’emballage en polystyrène qui, constituent un des meilleurs isolants dont on puisse disposer avec l’avantage d’être imputrescibles et donc réutilisables. La tourbe blonde peut également faire un excellent isolant très sain, car elle est difficile à humidifier. Or pour une bonne protection contre le froid, les plantes doivent être plutôt au sec.
À très bientôt pour de nouvelles aventures jardinières, sur NewsJardinTV bien sûr et dès samedi prochain pour un nouveau numéro de « Bienvenue au Jardin ! »

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