Aujourd’hui je suis avec Jordan pour visiter sa production de bambou, il me fait découvrir la bambouseraie, comment se passe l’implantation, la culture, l’accompagnement par Horizom.
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Linkdin : Jordan Mounet
Description :
Tout d'abord, la plantation des bambous est assez simple. Ils sont plantés avec une densité de 5 mètres x 5, mètres soit 400 plants par hectare. Les plants sont en conteneur de 5 L, ce qui assure une bonne reprise et une installation rapide. La plantation est mécanisée grâce à une planteuse, et une fois en place, les bambous se reproduisent chaque année sans avoir besoin d'être replantés.
Ensuite, Jordan nous explique comment il installe un système d'irrigation pour ses bambous. Il utilise deux rangs de goutte-à-goutte, placés à côté des plants d'origine, tous les 5 mètres. La densité du maillage n'a pas besoin d'être plus fine, car les rhizomes prennent en charge le transport de l'eau et des nutriments sur plusieurs mètres.
Mais pourquoi irrigue-t-on les bambous ?
Tout d'abord, l'irrigation permet d'assurer la reprise des jeunes plants après la plantation. Les bambous sont livrés en pots de 5 L, ce qui limite leur exploration du sol. Une sécheresse pendant la première année serait donc préjudiciable pour leur développement.
En plus de favoriser la reprise, l'irrigation accélère également la rentrée en production des bambous. Une bambousaie non-irriguée met beaucoup plus de temps à se développer, tandis qu'un système d'irrigation permet d’accélérer la rentrée en production et donc le retour sur invesitssement.
De plus, une bambousaie irriguée peut produire jusqu'à deux fois plus de matière sèche à l'hectare, ce qui permet d'augmenter les rendements de manière significative. De même, l'irrigation permet d'assurer une stabilité des revenus sur le long terme, en limitant les impacts des sécheresses et des variations des précipitations.
En utilisant un système d'irrigation goutte à goutte, on économise de l'eau, des intrants et du temps de travail. En effet, l'irrigation est déclenchable à distance, ce qui permet un gain de temps considérable par rapport à des systèmes d'irrigation plus classiques, tels que les canons à enrouleurs.
En ce qui concerne les besoins en eau d'une bambousaie, ils sont concentrés au printemps et s'élèvent à environ 1500 m3/ha/an.
Maintenant que vous savez comment les bambous sont plantés et irrigués, parlons du développement de la culture. Contrairement à ce que l'on pense souvent, ce n'est pas le plant qui grandit en taille, mais le rhizome qui avance d'environ 1 m par an. Chaque année, des nouvelles pousses apparaissent et les tailles et diamètres des bambous augmentent jusqu'à atteindre leur maximum autour de la 8e année, avec des bambous d'environ 8 mètres de haut.
En ce qui concerne l'itinéraire technique des 5 premières années, plusieurs étapes sont importantes. Durant les 3 premières années où les bambous n’ont pas encore recouvert la parcelle, il faut gérer l'enherbement en travaillant avec des couverts végétaux et/ou du paillage (comme du BRF ou du miscanthus).
Passons maintenant à la récolte des bambous. Chaque année, on récolte une bande sur trois, ce qui permet d'obtenir un rendement d'environ 30 tonnes de matière sèche par hectare. La récolte est réalisée mécaniquement grâce à des machines issues de la filière TTCR (taillis très courte rotation). Il s’agit d’une ensileuse équipée d'un bec spécial pour les plantes ligneuses.
Mais quels sont les débouchés pour les bambous ? En réalité, le bambou produit une fibre ligneuse très proche du bois. L'industrie du bois, qui rencontre actuellement des difficultés d'approvisionnement, est donc très demandeuse. Le bambou peut donc être valorisé en isolants, panneaux de particules, panneaux de fibres, OSB ou encore biocomposites.
Maintenant, vous vous demandez peut-être pourquoi Jordan a décidé de se diversifier dans la culture du bambou. Eh bien, tout d'abord, la bambousaie adulte nécessite peu de travail, seulement environ 20 heures par hectare par an. Une bambousaie génère également une marge supérieure à celle des céréales. Avec un chiffre d'affaires de 3500 €/ha/an et des charges d'exploitation de 1000 €, les revenus nets s'élèvent à environ 2500 €/ha/an.
De plus, la culture du bambou participe à la lutte contre le réchauffement climatique en stockant rapidement du carbone grâce à sa croissance record.
En conclusion, la diversification dans la culture du bambou est une excellente opportunité pour les agriculteurs.
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