Quand je la vois - session studio

Porter la vie et chanter la mort : une sacrée expérience !

Cela fait plus d’un an que nous étions au studio DBLM Production.
Plus d’un an que je n’ose pas partager cette composition très intime, qui parle d’un sujet encore tabou (… peut-être plus pour la nouvelle génération : c’est maintenant la berceuse préférée de mon fils 😅)

J’y parle de mon rapport à la mort, qui a beaucoup évolué ces dernières années suite à des pertes d’êtres chers, mais aussi à une expérience bénévole d’accompagnement de personnes en fin de vie auprès de la magnifique association Petits Frères des Pauvres.


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Musique : Antoine Cezar
Paroles : Julie Charles

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PAROLES :

D’aussi loin que je me souvienne
On m’a dit qu’elle était cruelle
Qu’elle n’a rien pris du bleu du ciel

Mes yeux d’enfants eux se rappellent
De toutes ces larmes qui se contiennent
Pour ne pas être pluie diluvienne

Elle fait pourtant
Partie de nos vies
On peut vraiment
S’en sortir grandit

Au loin devant 
La peur de l’oubli
Mais c’est maintenant
Que s’écrit le récit

C’est à l’âge de l’adolescence
Que j’ai compris quel était son sens
La voyant frapper en silence

Elle rôde et quand elle sévit 
C’est dans de bien sombres habits
Qu’on regret-te tous les non-dits

Elle fait pourtant
Partie de nos vies
On peut vraiment
S’en sortir grandit

Au loin devant 
La peur de l’oubli
Mais c’est maintenant
Que s’écrit le récit

A l’âge adulte elle m’a suivi
Mon père, sa mère, et une même amie
J’ai alors pris la mesure de la vie

Quand je la vois elle me rappelle
Qu’elle sait parfois se faire belle

Quand je la vois elle me révèle
L’urgence de vivre qui est réelle

Au loin devant 
La peur de l’oubli
Mais c’est maintenant
Que s’écrit le récit

Au loin devant 
La peur de l’oubli
Mais c’est maintenant
Que s’écrit le récit