"𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭𝐞́ 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐬’𝐢𝐧𝐠𝐞́𝐫𝐞𝐫 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐄́𝐭𝐚𝐭𝐬 𝐚𝐟𝐫𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐬
Répondant aux questions du journaliste Marc Perelman sur la chaîne de télévision française France 24 et répondant auparavant, le 6 novembre 2024, à une commission parlementaire française, M. Jean-Marie Bockel, Représentant Spécial du Président de la République française en Afrique, a énoncé plusieurs affirmations qui attirent l’attention du Cadre restreint de GPS.
En effet, il ressort des propos tenus par M. Bockel, un ancien secrétaire d’État à la Coopération du gouvernement Sarkozy, qui avait du reste été éjecté de son poste en 2008 pour avoir voulu mettre fin à la Françafrique, que :
l’armée française a bel et bien fait débarquer en 2023, suite au coup d’État du 26 juillet de la même année au Niger, 2000 soldats en Côte d’Ivoire, afin d’intervenir militairement pour le rétablissement au pouvoir du président déchu, Mohamed Bazoum, poulain de la France ;
les présidents des républiques du Gabon, du Tchad, de Côte d’Ivoire et sous-réserve, du Sénégal, auraient marqué leur accord pour le maintien des bases militaires françaises sur leurs sols nationaux respectifs ;
la France maintiendra sa présence militaire en Afrique, sous des formes visibles réduites, mais aussi sous des formes invisibles importantes, conformément aux révélations antérieures du Général Didier Castres devant la même commission parlementaire française.
Devant ces révélations d’une extrême gravité, qui démentent les nombreuses dénégations des officiels français sur les intentions agressives de la France contre les pays africains déterminés à concrétiser leur liberté, Cadre restreint de GPS indique les observations et réactions suivantes :
GPS s’indigne devant la persistance de la France à vouloir s’ingérer par la force, la ruse et le mensonge dans les affaires intérieures des États africains souverains, plus de soixante (60) ans après les indépendances proclamées des anciennes colonies et territoires sous tutelle française d’Afrique.
GPS s’alarme de ce que M. Alassane Ouattara et le gouvernement de Côte d’Ivoire aient délibérément permis, au mépris de la Constitution et des règles internationales, l’utilisation du territoire ivoirien comme base-arrière d’agression contre le peuple frère du Niger, tout en piétinant les principes de solidarité et de justice qui doivent lier les pays africains.
GPS appelle les autorités ivoiriennes actuelles à répondre devant le Parlement et devant le Peuple de Côte d’Ivoire des engagements pris dans leur dos pour une prolongation injustifiée de la présence militaire française sur notre territoire national.
GPS, résolument engagé dans la dynamique de la souveraineté et de la solidarité africaines, appelle les troupes françaises à se retirer, pacifiquement, du sol ivoirien en particulier et africain en général, pour mettre un terme à une occupation militaire paternaliste et pesante, après l’épisode humiliant de la Traite Négrière."
Extrait de la déclaration de GPS le 20 novembre 2024
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