Mark Phipps ONE BAD EGG : la mid-lengh bonne à tout faire du débutant à l'expert ?

Dans cette vidéo je vous parle d’une mid-lengh qui est destinée aux surfeurs débutants, intermédiaires et experts, pour surfer, d’après le fabricant, des vagues allant de 30 cm à 4 mètres.

Cette planche, c’est le modèle ONE BAD EGG du shaper Mark Phipps.

Mark Phipps est à l’origine un shaper Australien, qui semble avoir de fortes attaches en France. La marque « Mark Phipps » appartient au groupe Euroglass (dorénavant « Bell Surfing »), qui est un fabriquant de planches, basé à Capbreton et qui regroupe les marques : Mark Phipps, Bradley, Sharp Eye, Mark Richard, et d’autres…

C’est une marque de planche que personnellement je vois surtout sur des line up du Pays basque, sur des vagues de reef, généralement à Lafitenia, Cenitz et Parlementia. Ce sont a priori de bons produits et de bons shapes pour le prix.

La One bad egg c’est un modèle phare de la marque. Elle est présentée comme une midlengh un peu tout terrain, avec un éventail de cotes très large puisque ça va de 6’ à 8’8.

Elle est supposée proposer à la fois du flow et un surf coulé, et en même temps, une approche performante et confiante dans tous les types de vagues.

Elle est vendu en 2+1. Ce qui permet de la surfer en single, justement pour un surf plutôt chill et old school, mais aussi de la surfer en truster pour un surf plus performant avec une meilleur confiance sous les pieds.

Sur le site la taille des vagues « recommandées » est entre 30 cm et 4 mètres ! Evidemment, pour avoir cette versalité, il faudrait en avoir plusieurs dans son quiver a priori, mais ça donne une bonne idée de ce dont la planche est capable.

Personnellement, je me suis tourné vers cette planche avec une idée bien précise : avoir une planche pour surfer Lafitenia et Parlementia. Deux spots de reef du Pays Basque.

Lafitenia : c’est une vague que je voulais surfer avec un peu de taille. Pour avoir les bombes, il faut se mettre au large et bien souvent ce sont les gars avec des planches un peu volumineuses qui les chope. D’ailleurs avec des OBE parfois. Attention, il y’a vraiment tous les types de planche la bas, mais pour les sessions que je visais, j’étais pas à l’aise en shortboard, j’y avais été une fois et j’étais toujours en retard au take-off, pas bien placé .

Parlementia : pour parlementia il faut plutôt une grande planche pour deux raisons : d’abord parce que tout le monde a des grandes planches et donc pour se battre au pic et espérer être bien placé de temps en temps dans la foule, il faut pouvoir jouer à armes à peu prêt égales. Ensuite parce que c’est une vague qui mine de rien a une petite épaule et qu’effectivement elle se prête plutôt à du surf en planche volumineuse. Malheureusement c’est un peu la course à la plus grosse planche ce qui oblige à s’aligner alors qu’elle pourrait être super à surfer avec des planches plus affutée.

Au-delà de ces deux spots, l’idée qui me trottait derrière la tête c’était de surfer ces vagues avec un peu de taille. Je voulais faire un premier pas vers du plus gros et donc avoir un outil qui, d’abord me permet de m’habituer à manoeuvrer une grande planche et ensuite me permette de partir sur ces vagues assez massives puissantes car surfées sur des houles longues.

Je cherchais l’antichambre d’un gun..

Aucune mauvaise surprise avec la planche. Elle est exactement comme je l’avais imaginée et je m’en sers exactement pour ce pour quoi je l’avais acheté. C’est une valeur sûr, sans doute d’une grande polyvalence. Pour moi ce fut un très bon outil pour découvrir des spots comme Parle et Lafit. Je vais la conserver, sans doute sans la surfer beaucoup à cause de l’arrivée du gun. Je suis très content de l’avoir dans mon quiver et j’ai hâte de découvrir ses facettes que je ne connais pas encore, à savoir la surfer en single.
Tout le monde a accès à cette planche. La subtilité se fera dans les choix des dimensions par rapport à l’utilisation souhaitée et au niveau du surfeur.