Leur nom est synonyme de prestige et raisonnait dans toute l’Europe jusqu’aux espaces reculés de la Terre sainte. Leur propre domaine s’étendait du Nord de l’Angleterre jusqu’à la Gascogne en passant par l’Anjou. Quant à l’Irlande, l’Ecosse, le pays de Galles ou même la Bretagne, elles étaient des principautés ou des royaumes qui leur faisaient allégeance. Pour atteindre un tel prestige et une telle renommée, les Plantagenêt, puisqu’il s’agit d’eux, auront bénéficié d’un heureux hasard, celui des successions. Mais Henri II, Richard Cœur de Lion et Jean sans Terre cultiveront aussi un solide sens de l’opportunisme. Storiavoce vous propose de mieux comprendre comment cette grande famille et sa cour ont su tenir l'ensemble de ces territoires disparates… A cet égard, peut-on parler d’une curialisation du gouvernement des Plantagenêt ? Et, si oui, quelle en furent ses limites ? Comment cette cour fonctionnait au quotidien et quelles furent ses pratiques? Pourquoi enfin cet empire n’a pas su s’inscrire dans le temps? Interrogé par Christophe Dickès, Amaury Chauou répond à toutes ces questions.
L'invité: Amaury Chauou est Docteur en histoire médiévale, professeur en classes préparatoires littéraires (lycée Chateaubriand, Rennes). Il est également membre associé du laboratoire Tempora et chargé de cours aux universités de Rennes 2 et de Bretagne-Occidentale. Auteur de Le Roi Arthur, (Seuil, coll. Histoire, 2009, 301 p.), Sur les pas d'Aliénor d'Aquitaine, (Ouest-France, 2005, 128 p.), L'idéologie Plantagenêt. Royauté arthurienne et monarchie politique dans l'espace Plantagenêt (XIIe-XIIIe siècles), (Presses Universitaires de Rennes, 2001, 324 p.), il vient de publier aux PUF, Les Plantagenêts et leurs cours (PUF, 420 pages, 23€).
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