Tunisie, Chemini, dernier village troglodytique berbère

Il est surplombé par un ksar citadelle (grenier fortifié), ou kalâa, juché sur une butte à environ 500 mètres d'altitude. Il s'agit d'un lieu de stockage des réserves alimentaires et des biens de valeur qui servait également de refuge en cas d'attaque. Comme les ksour de Douiret ou Guermessa, il a « permis aux Berbères […] de se maintenir, tout en établissant des relations de clientèle et de protection avec les tribus arabes »1 arrivées notamment lors des invasions hilaliennes au XIe siècle. « Lorsque le risque d'invasion ou de pillage [est] devenu moins important et avec la sédentarisation des berbères, le village a commencé à se développer sur les flancs de la butte et vers le bas » jusqu'à la création du nouveau village de Chenini vers 1602.
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It is overlooked by a ksar citadel (fortified granary), or kalâa, perched on a hillock at around 500 meters above sea level. It is a place for storing food reserves and valuable goods which also served as a refuge in the event of an attack. Like the ksour of Douiret or Guermessa, it “allowed the Berbers […] to maintain themselves, while establishing clientele and protection relationships with the Arab tribes”1 who arrived notably during the Hilalian invasions in the 11th century. “When the risk of invasion or pillage [became] less significant and with the settling of the Berbers, the village began to develop on the sides of the mound and downwards” until the creation of the new village of Chenini around 1602.
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