Lakhwan Ath Yenni. Chant religieux kabyle de la Tarîqa Rahmaniya.

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Depuis l'arrivée des marabouts en Kabylie, vers le 14ème siècle de notre ère, une nouvelle souche sociale en formation accélérée se distingue dans les coutumes kabyles à savoir l'aspect des pratiques religieuses, malgré le taux élevé de l'alphabétisation, la Kabylie reste relativement privilégiée en matière de production orale (œuvres poétiques)qui étaient tout simplement miroir historique des évènements endurés par les kabyles.

La poésie religieuse, pratiquée par les adeptes de la tarîqa rahmaniya; porteurs du dhikr ou des (veilleurs funèbres).d’après les recherches effectuées, presque toutes les pièces ou recueils de poésie religieuse

l'histoire de l'xwan Ath Yenni remonte peut-être à l'époque du cheikh Mohand ou el Mokhtar ou le cheikh amghar de tanssaout ,mort le 13 juin 1909 qui devait sa sainteté à sa science théologique qu'à ses vertus, il était un des chefs de la confrérie RAHMANIYA.ses adeptes étaient si nombreux qu'ils venaient de tous les coins de la Kabylie pour assister aux assemblées nocturnes des khouans ( el hedrath ).tous le monde lui obéissait à la lettre car il était considéré comme un juge - arbitre; il venait toujours à bout des conflits de familles ou de tribus. Ainsi il passait le flambeau à ses notables disciples (de souche maraboutique) pour assurer la continuité et l'extension de la Rahmaniya à travers le pays .de son vivant il enseignait le coran dans la zaouïa de Si Ali Outaleb dans la commune d'ait Yahia daïra de Ain el Hammam. et après son retrait pour un Hermitage à AVRARAS il cédât sa place à un autre marabout de son village qui était bien sûr son disciple sidi Larbi Ath Oukham bwadda qui devait être né vers 1884 mort en 1974.d’après notre source d'information " thaqubets bwavraras " fut construite vers les années 1890 à 1895.

De rares compositions poétiques religieuses faites par les fideles du cheikh Amghar ou par le cheikh lui même sont restées intactes à nos jours, sauvegardées sans doute par Akli Ath El hadj et Imouloud Ath Yaâkoub tout deux fideles à la descendance du cheikh après sa mort. D’ailleurs se sont des vers qui circulaient presque uniquement au village Tigzirt par le biais de certains amateurs de chant religieux à savoir: Idir Ath Issad, Akli Ath Exmila, l’mouloud Ath Yaâkoub et bien sûr le regretté Makhlouf Ath el hadj.

Tout le monde se souvient des veillées funèbres dans les années 1970 à 1990 assurées par la troupe de L'hadj Belaid (MOKDAD) Ath el Hadj composée de l'hadj Yousef Ath Abbas, l’hadj Boussad Ath Aâzouz, Mohed Arezki Ath Ali Ounefek, Djamal Ath Lemsaoud, l’hadj Bza Ath Brahem ...etc.

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