Jacques Bertin - Corentin (télévision, 1967)

Pour ceux qui ne connaîtraient pas Jacques BERTIN (il paraît que ce genre de personnes existe encore parmi les amateurs de chansons françaises), je cite :

"Né à Rennes en 1946, Jacques Bertin, après des études à l'Ecole de Journalisme de Lille, s'installe à Paris en 1967. Cette année-là, il enregistre son premier 30 cm (Corentin) qui obtient le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros.

"Un événement important dans la chanson française", écrit alors René Bourdier dans Les Lettres Françaises, "un grand chef de file, de ceux qui changent la face de la chanson, comme Trenet il y a trente ans, comme Brassens il y a quinze ans".
"C'est le plus bel ouvrage poétique de ce temps", écrit Jean-Pierre Hauttecoeur dans La Croix ; et Jacques Vassal, dans Rock and Folk : "Manquait la confirmation, la voici, éclatante de beauté, de pureté, de passion".

D'aucuns pensent que ce n'est pas de la chanson : "C'est différent et peut-être mieux", peut-on lire dans Le Nouvel Observateur, à propos de son cinquième 30 cm (Besançon)."

Fin de citation. Source : http://velen.chez-alice.fr/bertin/bio...

Comme j'écris depuis Besançon, j'en viendrai évidemment un jour ou l'autre à parler de son séjour chez nous au moment de la grève Lip et de son cinquième album, mais procédons par ordre...

En plus de quarante ans, l'oeuvre de Jacques BERTIN est considérable comme on peut le voir ici :
http://velen.chez-alice.fr/bertin/bas...
et j'ai commencé par le commencement, c'est-à-dire en bas à droite de la page, par ce premier album de 1967 qui a tellement marqué ma jeunesse. J'avais vingt ans et j'en étais malade, d'écouter cet album, et "Revoilà le soleil" n'a pas tellement redonné le moral au jeune homme mal dans sa peau que j'étais, mais c'est normal, on n'écoute pas Jacques BERTIN pour se distraire, on l'écoute pour méditer et c'est une épreuve.
Hélas pour les jeunes générations, l'Intégrale n°1 est actuellement indisponible. C'est dommage, car "Corentin" n'est sans doute pas la meilleure chanson et, si ça ne dérange pas trop, je vais bientôt mettre un autre extrait, avec pour illustrations des photos bien sûr, car je n'ai, on s'en doute, aucun autre passage télé dans ma musette.
Je conseille évidemment les autres albums. En 1970, "Fête étrange" m'a également beaucoup marqué (cf. Intégrale n°2, actuellement disponible, profitez-en !), j'en reparlerai.

Et puis il y a la suite, bien sûr, j'y reviendrai si on me laisse faire. Le dernier album est en haut à gauche sur la page de discographie et quand je pense que je ne l'ai pas encore commandé, j'ai honte... il y a de quoi, non ?