J’me lève encore sous un ciel sans lumière,
Le cœur en vrac, les rêves à l’envers,
J’compte les heures, mais les jours sont amers,
Chaque battement me rappelle mes galères.
Les souvenirs s’accrochent comme des chaînes,
Dans l’miroir, j’vois qu’un reflet de peine,
J’réponds plus quand le silence m’appelle,
J’me perds tout seul dans un monde irréel.
Il pleut sur ma vie, même quand il fait beau,
Le temps m’oublie, j’avance dans l’brouillard d’en haut.
J’crie sans voix, mais personne entend mes maux,
Juste un fantôme qui cherche encore ses mots.
J’fais semblant d’rire, j’cache tout sous l’humour,
Mais l’âme saigne encore un peu plus chaque jour.
J’vois les étoiles s’éteindre sans retour,
Même l’espoir s’fait rare dans l’amour.
Des promesses mortes et des cœurs en cendres,
Des regards froids qui veulent plus comprendre,
On m’a dit “force”, mais j’ai plus d’essence,
J’roule à vide, sans foi, sans défense.
Il pleut sur ma vie, même quand il fait beau,
Le temps m’oublie, j’avance dans l’brouillard d’en haut.
J’crie sans voix, mais personne entend mes maux,
Juste un fantôme qui cherche encore ses mots.
Si j’pars demain, dis-leur pas qu’j’étais faible,
Dis-leur juste que j’ai combattu sans trêve.
Parfois, c’est dur d’vivre quand tout s’effondre,
Mais j’laisse ces lignes pour pas qu’on m’oublie dans l’ombre.
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