Je m'en vais (version choeur) : La Voix du Cénacle du Pr Gervais Mendo Ze

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Chers Tous,
Nous vous présentons en ce jour la seconde version du chant "Je m'en vais", chant d'adieu que vous connaissez déjà. Voici ce que, à titre personnel, nous pouvons dire : il est assis dans une tonalité de Mi majeur ; cependant, nous avons souvent affaire à une modulation au relatif mineur direct, c'est-à-dire en mi mineur. Le chant est par la suite, un échange, un dialogue entre les deux voix (celles des hommes et celles des femmes), déclamant les paroles d'une personne quelconque morte, ou mourant. C'est la voix de la consolation, de la prière et même de la méditation. On peut le lire dans la déclamation elle-même. D'abord, la consolation : ne me pleurez-pas ; ensuite, la prière : priez pour que le Père me donne le Royaume promis... enfin, la méditation : j'ouvre les yeux à la lumière qui jamais ne s'en va. Cette lumière est la lumière divine, la lumière, en contexte chrétien, du Christ (qui est la lumière illuminant tout homme, comme nous l'enseigne le premier chapitre de l'évangile de S. Jean). A cela, s'ajoute également l'espoir et l'espérance (qui est une vertu théologale) : il va falloir vous accommoder de l'astre de mon absence, en attendant qu'un jour nous nous retrouvions au céleste Banquet. Ainsi donc, même si les yeux sont fermés dans le monde d'ici-bas, ils s'ouvrent vers l'autre monde. La mort n'est donc pas une fin, car celui qui meurt va vers un royaume de lumière, un royaume aimé. Dans ce royaume, il y attend les autres, ses prochains, nous. Relevons également le Pardon : ici, se manifeste la confession : si je vous ai offensés, etc... La personne s'en allant vers le royaume aimé ne voudrait pas y aller tout en étant en conflit avec ses prochains. C'est pourquoi elle tient à ce que ses manquements soient pardonnés. En outre, c'est la certitude de l'existence de Dieu, de la Béatitude qui sont invoqués : car, la personne s'en allant veut effacer les doutes et nous invite à croire sincèrement si nous étions dans quelques doutes. Enfin, c'est l'union et la réconciliation qui sont invoquées. C'est dans le Christ que le Père nous a réconciliés avec Lui-même, ce Christ, le Fils de Marie, est alors le Médiateur de l'Alliance nouvelle. C'est en Lui que le monde se réconcilie, en l'Esprit Saint : évocation du mystère chrétien de la Ste Trinité. En définitive, être dans le royaume aimé implique que celui ou celle qui y est devient intercesseur. C'est pourquoi le texte se conclut : dans l'Esprit de sainteté, je prierai pour vous. C'est la communion des Saints.
--- Le Saker D'Ahala
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Paroles, musique et arrangements : Pr Gervais Mendo Ze
Claviers/synthétiseurs : Jean Jacques Adjomo ; François Nkodo Minyono (Do)
Direction en studio : François Mbonjo Kiye
Chorale : La Voix du Cénacle
Album : Fleurons II
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Paroles du chant :
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Mes Frères, je m’en vais. Je ferme les yeux à la vie d’ici bas.
Mes amis, je m’en suis allé au royaume aimé. J’ouvre les yeux à la lumière qui jamais ne s’en va.
Hier, j’étais pour vous un père, un frère, une mère, une soeur, un ami, une connaissance, un illustre inconnu, un incompris.
Nombreux vous êtes venus m’accompagner en bout de piste.Tristes vous êtes venus me voir inscrit sur l’incommensurable liste.
Demain, vous ne me reverrez plus, nos liens terrestres aujourd’hui sombrent dans le désastre.
Il va falloir vous accommoder de l’astre de mon absence, en attendant qu’un jour, nous nous retrouvions au Céleste Banquet.
Voici venu le temps des comptes Si je vous ai offensés, pardonnez-moi comme je vous pardonne : c’est cela qui compte.
Si je ne vous ai pas aimés, aimez-moi comme je vous aime: c’est cela qui compte.
Si je vous dois une dette, effacez la mienne comme j’efface la vôtre : c’est cela qui compte.
Si je vous ai frustré, émancipez-vous comme je m’épanouis en recevant la céleste lumière : c’est cela qui compte.
Si vous doutiez, croyez en Dieu comme je suis convoqué à la Céleste Félicité : c’est cela qui compte.
Ne me pleurez pas, priez pour que le Père me donne le royaume promis à ceux qui l’ont cherché : c’est cela qui compte.
Je veux entrer dans la joie de Jésus, je désire être son élu. Souvenez-vous de moi, de ce que j’ai été, de ce que j’ai fait.
Restez unis dans l’amour du Christ vivant, le Seigneur des morts et des vivants, le Médiateur d’une Alliance Nouvelle, le Fils de Marie et du Dieu Éternel le Bien-aimé du Père en qui tous se réconcilient, dans l’esprit de sainteté, je prierai pour vous.

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