Dépendance Affective en couple (1) : plaire à tout prix. Un Temps Pour Notre Couple, Sophie CALDIER

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Bonjour, le thème d’UN TEMPS POUR NOTRE COUPLE aujourd’hui sera :
La dépendance affective dans le couple (1)
Je vous laisse écouter, puis vous pourrez prendre le temps d’échanger entre vous.

Je vais réaliser une longue série de vidéos sur cette thématique, car il me semble important de la développer avec précisions.
Dans cette 1ère vidéo, voir comment il est important pour les dépendants affectifs de « plaire à tout prix ».

L'être humain est avant tout un être social : nous sommes donc tous dépendants affectivement dans la mesure où nous avons non seulement besoin les uns des autres, mais aussi besoin de savoir que nous sommes aimés.
Des liens parents-enfant problématiques ou pathologiques ont installé une grande insécurité affective chez le tout-petit, que l'on retrouvera chez l'adolescent puis, plus tard, chez l'adulte. Cette forme d'attachement, affectivement et émotionnellement très carencée, n’a pas su répondre aux besoins psychiques essentiels de l'enfant. L'adulte qu’il deviendra souffrira de dépendance affective problématique ou, pire, pathologique.
C'est parce qu'ils ont été empêchés de s'aimer qu'ils cherchent cet amour chez les autres : une façon de compenser ce qui leur a manqué et leur manque encore cruellement. Une façon aussi de repousser la terreur de la solitude.

Plaire à tout prix
Voici les comportements et troubles que l'on peut trouver chez les dépendants affectifs :
• Comportements soumis,
• Peur de la séparation,
• Difficultés à exprimer son désaccord,
• Manque de confiance en soi,
• Sentiment de malaise ou d’impuissance quand ils sont seuls,
• Terreur de l'abandon,
• Profonde blessure d'amour-propre
• Troubles de l'humeur, de l'anxiété et même dépression.

Recherche d'amour, d'approbation, de reconnaissance.
Dispenser sans cesse de l'attention, du soutien, de la présence permet d'obtenir de la reconnaissance.

Je vais faire une petite digression en parlant des bourreaux du travail ou « workaholiques ». Être indispensable, se montrer disponible à tout moment, sacrifier sa vie personnelle au travail, confondre vivre et travailler : telles sont les caractéristiques des « alcooliques du travail ». Ils sont dépendants pathologiques au travail.

Le piège du perfectionnisme.
Non seulement il serait honteux et humiliant de ne pas aller toujours bien, mais il serait honteux et humiliant de n'être pas parfait. Car s'ils ne sont pas parfaits, on risque de ne pas les aimer, on risque même de les rejeter.

On peut vivre la dépendance affective de façon plus discrète et masquée : chez des personnes qui clament haut et fort qu'elles n'ont besoin de personne, qui ont le sentiment d'étouffer et qui se sentent oppressés en couple, comme si leur partenaire, au fil du temps, les entravait. Elles vivent ainsi un combat intérieur particulièrement pénible, combat entre leur désir d’aimer et d'être aimées et la défense de leur indépendance si chèrement acquise.

La suradaptation au désir de l'autre.
Les dépendants affectifs sont muselés par leur besoin impérieux de plaire et d'être approuvés en tout. Les grands dépendants acceptent non seulement de s'adapter au désir de l'autre, mais de s’y suradapter.

Du rôle à la manipulation.
Même si bon nombre de grands dépendants affectifs excellent dans leur rôle, depuis très longtemps, jusqu'à oublier qu'ils jouent un rôle, il n'en reste pas moins que la manipulation, bien réelle, se dissimule souvent derrière une extrême gentillesse.

Pour travailler ce thème, je me suis fortement inspirée du livre : « Vaincre la dépendance affective. Pour ne plus vivre uniquement par le regard des autres » de Sylvie TENENBAUM.

Pour ma partie, c’est fini !
A vous d’échanger maintenant, de prendre le temps de commenter ce que vous avez entendu, en donnant à tour de rôle votre point de vue et en écoutant celui de l’autre.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser sous la vidéo. J’essaierai d’y répondre soit dans les commentaires, soit par une autre vidéo.

C'était Un temps Pour Notre Couple avec Sophie CALDIER, Thérapeute de couple, Psychologue clinicienne et Sexothérapeute. Je vous souhaite une belle journée. A très bientôt pour de nouveaux sujets.

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