BIGNONE ET CAMPSIS : DEUX SUPERBES GRIMPANTES À LA FLORAISON SPECTACULAIRE (Le Quotidien du Jardin)

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NewsJardinTV, la chaîne passion pour les plantes, les jardins, la botanique, la nature et le jardinage, a le plaisir de vous présenter ce nouveau numéro de son émission journalière : « Le Quotidien du Jardin ».
Patrick Mioulane, le rédacteur en chef de NewsJardinTV, répond à cette question de notre abonnée Columbine qui demande :
Bignone et Campsis sont-ils la même plante ? je crois pourtant avoir vu des fleurs différentes portant le nom bignone. Merci pour vos conseils avisés…
« Bignone » est le nom commun donné aux plantes du genre Campsis qui appartiennent à la famille des Bignoniacées. Le genre Bignonia existe bel et bien et il compte 27 espèces.
La famille des Bignoniacées compte une centaine de genres et environ 650 espèces dont des grimpantes tels : Eccremocarpus ; Pandorea ; Podranea et Pyrostegia, mais aussi des plantes connues des jardiniers : Catalpa, Incarvillea, Jacaranda. Et des arbres exotiques remarquables tels : Crescentia ; Kigelia ; Parmentiera ; Tabebuia ; Tecoma ou le tulipier du Gabon (Spathodea campanulata) qui a été présenté dans l’émission « Le Quotidien du Jardin » N°120.
Revenons à nos bignones en commençant par le genre Bignonia. On cultive essentiellement en France Bignonia capreolata, la bignone à vrilles ou bignone orangée
Originaire du sud-est des États-Unis, c’est une plante relativement rustique (-10 °C) dont la souche ligneuse à l'écorce brun grisâtre se fendille avec l'âge. Bignonia capreolata peut dépasser 10 m dans de bonnes conditions (en plein soleil, adossé à un mur abrité des vents froids).
Les feuilles de cette plante persistante, sont opposées, ovales à lancéolées avec des nervures bien marquées. Mesurant de 7 à 12 cm, elles sont coriaces, vert foncé brillant virant au violet bronze, lorsqu'il fait froid. Chaque paire de feuilles est accompagnée d’une vrille
D’avril à juillet, la plante se pare de fleurs à corolle tubulaire en forme de trompette à 5 lobes. Rouge orangé et jaune cuivré à gorge jaune, elles exhalent une odeur qui rappelle de celle du café.
Il existe quelques cultivars dont Bignonia capreolata 'Atrosanguinea' à fleurs rouge pourpre
Le genre Campsis a été créé en 1790 par le botaniste portugais et missionnaire jésuite Joao de Loureiro (1717 – 1791). Il ne compte que deux espèces : Campsis grandiflora originaire de Chine et du Japon et Campsis radicans, des régions forestières du sud-est de l’Amérique du Nord
Les Campsis sont des grimpantes vigoureuses, qui s’accrochant seules par des racines adventives formant des crampons (comme le lierre). Ce sont des plantes parfaites pour garnir des murs aveugles ou des façades, habiller des pergolas, des pylônes et de grandes clôtures
Campsis grandiflora a des feuilles composées de sept à neuf folioles. En été, les bouquets pouvant atteindre 40 cm de long, sont composés de fleurs en trompettes orange de 8 à 10 cm de long. La plante atteint près de 10 m à 20 ans. Rusticité – 10 °C. La plante atteint 9 m à 20 ans
Campsis radicans a des feuilles composées de 7 à 11 folioles lancéolées, vert clair, qui mesurent jusqu'à 30 cm de long.
De juillet à septembre, l’extrémité des pousses secondaires se pare d’inflorescences composées d’une dizaine de corolles tubulaires à cinq lobes de 5 à 8 cm de long, orange ou rouge, parfois bicolores. Le cultivar ‘Flava’ a des fleurs jaune soufre.
Campsis x tagliabuana ‘Madame Galen’ C’est un hybride des deux espèces précédentes, qui produit des fleurs groupées en bouquets de 20 à 30 trompettes rouge-orangé.
Les cultivars ‘Summer Jazz Fire’ (rouge) et ‘Summer Jazz Gold (jaune orangé) sont intéressants pour leur petit développement (3 m) ; mais ils sont un peu plus frileux (-7 °C).
Les Campsis adorent le soleil et la lumière forte. Des courants d’air froids ou des températures nocturnes chutant brutalement peuvent provoquer la chute prématurée des boutons floraux.
À la fin de l’hiver, coupez les pousses de l’année au-dessus du deuxième ou troisième œil (bourgeon) comptés à partir de leur point de départ.
Dans son pays d’origine, Campsis radicans est placé en tête de liste des

« Imaginer de loin, qu’un bignonier sonne ici de toutes ses trompettes rouges, la gloire de la canicule et le retrouver, tel que je l’exigeais, furibond de fleurs… ainsi recommencent en juillet les paisibles miracles d’un jardin de Provence. »
Sidonie Gabrielle Colette (1873 - 1954)

Merci d’avoir suivi cette émission journalière. Nous espérons que notre vidéo vous aura plu. Notre équipe vous souhaite de passer d’agréables moments et vous donne rendez-vous dès demain à partir de 19 h pour un nouveau numéro de notre émission « LE QUOTIDIEN DU JARDIN ». C’est sur NewsJardinTV et nulle part ailleurs !
Dans la prochaine émission, Patrick répondra à cette question :
Préparant une exposition prochaine de mes photos, je suis dans l'incapacité de légender la plante dont je vous joins (un cliché pris à quelques mètres du Christ au Corcovado à Rio de Janeiro. Merci par avance…

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