Le château du Grand Jardin

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Le château du Grand Jardin est situé à Joinville, en Haute-Marne.
Depuis 1978, le site est la propriété du conseil départemental de la Haute-Marne, qui a procédé, au cours de grandes campagnes de travaux, à la réhabilitation du site : le pavillon a été restauré, un jardin d’esprit Renaissance a été recréé, le parc Romantique a été remis en valeur
Entre 1533 et 1546, Claude de Lorraine, Ier duc de Guise, fait bâtir le château du Grand Jardin, grand pavillon de plaisance, fleuron de l'architecture de la Renaissance.
Il vient alors en complément du château-fort situé sur les hauteurs de Joinville, le château d’En-Haut, demeure des seigneurs de Joinville, vendu et détruit à la Révolution.
Situé sur un terrain plat en contrebas, le château du Grand Jardin reçoit également la dénomination de château d’En-Bas, mais la luxuriance de son grand jardin fait rapidement sa réputation et son nom.
Dédié aux fêtes et réceptions des ducs de Guise, au repos et à l’agrément, le château du Grand Jardin accueille des hôtes de prestige : en novembre 1546, « François Ier vint passer les fêtes de la Toussaint à Joinville, où il fut magnifiquement traité par le duc de Guise, seigneur du nommé lieu de Joinville ». On peut supposer que Claude de Lorraine profita de cette occasion pour accueillir le souverain avec les fastes d'usage et en faire l'hôte d'honneur d'une inauguration de son tout nouveau pavillon de plaisance, l’année 1546 apparaissant à deux reprises sur le pavillon.
Joinville vit également le passage de Henri II et son épouse Catherine de Médicis, François II et son épouse Marie Stuart (petite-fille de Claude de Lorraine), Charles IX, Henri de Valois, futur Henri III, le IIIe Prince de Condé, Louis XIII accompagné du cardinal de Richelieu, etc.
À la disparition de la branche aînée des Guise, au décès de Marie de Lorraine, dite Mademoiselle de Guise, le domaine est transmis aux ducs d’Orléans, qui en seront propriétaires jusqu’à la Révolution. Le pavillon manque de disparaître au milieu du XVIIIe siècle, pour laisser place à une maison de jardinier et à un colombier. Ce dessein n’est heureusement pas accompli ; le pavillon est conservé, mais commence une lente transformation intérieure, passant de la configuration d’un pavillon de fêtes à celle d’une habitation bourgeoise. Les jardins évoluent vers d’autres utilisations : cultures vivrières et une pépinière d’« arbres pour planter les routes » y est implantée. Mais, le bouleversement majeur que connaissent ces jardins est d’être amputés de moitié de leur surface, par la construction d’une route royale passant en leur centre. La parcelle ainsi isolée du pavillon devient une promenade publique, le parc du Petit Bois.
En 1791, l’officier de cavalerie Raphaël-Hippolyte-François Parmentier de Thosse (v. 1751-1832) acquiert le domaine : la jouissance de sa nouvelle propriété est de courte durée : noble, il doit s’enfuir en Angleterre, tandis que son épouse et ses deux filles affrontent à Joinville cette période de troubles.
La dernière grande famille propriétaire est celle du maître de forges meusien Pierre-Hyacinthe-Félix Salin (1809-1878), qui acquiert le domaine en 1856. De grands travaux sont entrepris : réalisation de six grandes lucarnes, d’une balustrade en toiture et d’un escalier principal à volées doubles ; de nouveaux aménagements intérieurs sont exécutés. Dans les jardins, les douves sont comblées au profit de la création d’une rivière artificielle et d’une pièce d’eau. Dès 1907, la famille Salin demande au pépiniériste et paysagiste nancéien Jean-Joseph Picoré de réaménager le jardin avec des essences d’arbres exotiques que l’on aimait alors collectionner. Peu à peu, le pavillon disparaît des regards extérieurs, protégé par un rideau de verdure. Un parc romantique, conçu comme une succession de tableaux offre des points de vue pittoresque sur le pavillon .

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