WHANGAREI - AUCKLAND - DEC 23 JANV 24

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Vous êtes sans doute quelques-uns à vous demander ce qu’on peut bien faire pendant 3 mois (voire 4) sur un chantier et sur un voilier, quand celui-ci semble déjà bien fonctionner… Et bien on révise tout, et on répare (Paul avait quand même une « to do list » de plus de 100 lignes). On fait des découvertes, qui ajoutent de nouvelles réparations, comme la corrosion de la mèche du safran, ou la plaque de cuisson qui heureusement a eu la bonne idée de tomber en panne en arrivant en Nouvelle-Zélande. Et on va même jusqu’à ajouter des choses plus accessoires, comme les rideaux dans le carré (tant qu’on y est !). Bref, vous avez droit à un petit aperçu en vidéo de nos occupations.
Côté communication, nous démontons 2 systèmes de secours/sécurité existants (Sailor, Sarsat) désormais obsolètes, et les remplaçons par une antenne Starlink débarrassée de son moteur et posée à plat dans la coque tribord du bateau. Nous voici donc maintenant équipés d’Internet à bord, pour les navigations et les pays où Internet sera difficile à obtenir ou onéreux (comme à Wallis). Nous conservons notre iridium go en cas de besoin, il a son utilité en cas de naufrage, mais il est maintenant rébarbatif et onéreux (plus cher pour moins de services !).
Outre les travaux eux-mêmes (faits ou sous-traités), nos journées se composent de courses en ville (recherche de matériel, de pièces détachées, courses alimentaires et bien sûr cappuccino !), et de recherche de solutions quand on ne trouve pas ce qu’il nous faut… Exemple de ce jour où nous avons démonté le four pour réparer le piezzo de l’allumage, changer le tuyau de gaz, et passer un câble électrique derrière le four pour créer une nouvelle prise de courant dans le carré. 8 magasins plus tard, nous étions dans l’obligation de constater que les tuyaux de gaz ne sont pas les même ici, les prises électriques non plus (on le savait déjà mais on pensait quand même pouvoir trouver des prises européennes), et le piezzo spécifique à la plaque de cuisson ! Restons calme, une journée perdue ce n’est pas la fin de la guerre, et nous finissons par passer des commandes en France, livrées chez Pierre, qui va nous renvoyer tout ça ! Et nous achetons une nouvelle plaque de cuisson. Même chose pour les hublots et panneaux de pont Goiot (courants en Europe), dont nous commandons les joints à La Rochelle.
Bref, on ne s’ennuie pas, le porte-monnaie non plus, et à deux, avec quelques amis autour (dont Jeff et Marine de retour de Hollande), nous nous distrayons aussi. A Whangarei, la période de Noël est aussi celle des grandes vacances (presque tous les services ferment) et on constate que les gens ici adorent se déguiser et décorer leurs bateaux. Funny ! Nous nous plaisons beaucoup à Whangarei où nous avons l’impression d’habiter : 4 mois au même endroit, c’est devenu rare pour nous.

Mi-janvier, nous passons quelques jours à Auckland et à Beachlands. Arriver à Auckland en voiture par un réseau autoroutier digne de Los Angeles nous file d’abord un bon coup de stress : toutes ces voitures, tout ce monde, ce n’est définitivement plus pour nous ! Mais nous passons une journée et demie finalement agréable à visiter la tour, le musée de la marine et ses quelques antiquités polynésiennes, découvrir quelques bons bistrots, quelques Français installés là-bas, et revoir Catherine que nous n’avons pas vue depuis deux ans. Nous logeons le soir dans une très belle maison d’architecte (chambre Airbnb) dans le charmant quartier de Ponsonby : originellement quartier ouvrier à 2 km du centre, plutôt délabré et mal famé, il est devenu dans les années 70 un quartier recherché pour ses loyers bas, puis un peu plus tard très branché pour familles aisées. L’architecture des maison, l’ambiance, les bistrots et les cafés, tout y est vraiment sympa (on a d’ailleurs l’occasion de faire une immersion en Italie au restaurant Gusto Italiano (patron originaire des Pouilles, vin de Sardaigne, musique italienne), un grand moment ! D’une manière générale, les Néo-Zélandais sont très sympas et très curieux de nous et de notre voyage, et les Français qui y sont installés très heureux d’y être.
A Beachlands, qui ne figure pas dans notre guide touristique (on comprendra pourquoi), Paul a rendez-vous avec Bill qui vend son bateau de voyage : il doit en faire une visite technique pour le compte de copains français qui voudraient l’acheter. Le coin ne nous plait pas beaucoup, il est envahi par les nouveaux quartiers résidentiels où les maisons s’alignent en façades étroites sur des terrains de 200 m2 où la promiscuité est à son maximum. On peut d’ailleurs dater les quartiers en fonction de la taille des maisons et des jardins : Bill lui est arrivé ici il y a 25 ans, quand il n’y avait que des champs, et sa maison spacieuse donne directement sur l’eau.
A bientôt !

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