BANANIERS DU JAPON ET D’ABYSSINIE, DEUX PLANTES TROPICALES IMPOSANTES POUR DÉCORER VOTRE JARDIN

Rien de tel pour donner une touche exotique au jardin que d’y planter des bananiers. Il ne s’agit bien sûr pas d’envisager une culture fruitière, mais de profiter de la croissance rapide et de l’opulent feuillage de ces plantes qui donnent l’impression d’être des arbres, tout en restant des « herbes ».
C’est dans le cadre de l’émission « artisanale », Jardiner, ça fait du bien !, que le rédacteur en chef de NewsJardinTV, Patrick Mioulane, vous propose de découvrir les bananiers du Japon et d’Abyssinie. Mis en images par sa « Petite Jardinière », Nicole, Patrick vous accueille devant un généreux massif où trône ces deux plantes. Il se trouve dans les Hautes Pyrénées, à Argelès-Gazost, entouré de beaux spécimens de bananiers. Notre jardinier préféré en profite pour vous dire quelques mots sur la famille (Musacées) et les genres (Musa et Ensete) auxquels appartiennent les bananiers, puis il vous invite à le rejoindre dans le petit jardin privé de l’Essonne qu’il cultive avec Nicole depuis de nombreuses années.
Nos amis MiouMiou’s y ont planté plusieurs bananiers dans le courant du printemps pour obtenir une ambiance tropicale durant toute la période estivale. Patrick explique que les bananiers sont des herbes géantes (de 5 à 7 m de haut, voire plus) dont la tige, que l’on nomme un stipe, est formée par les bases engainantes des feuilles, serrées les unes contre les autres. Il n’y a pas de parties ligneuses chez le bananier.
Patrick présente d’abord le bananier du Japon (Musa basjoo) dont les spécimens sont encore de taille bien modeste dans le jardin, mais cette espèce, la plus rustique de toutes, vit plusieurs années sous notre climat, la souche résistant à -10 °C. C’est dû au fait qu’il s’agit d’une plante de montagne vivant jusqu’à 3 000 m d’altitude. En revanche, la partie aérienne est détruite à partir de -5 °C, ce qui nécessite de protéger entièrement la plante dans un manchon de paille et de voile d’hivernage durant la mauvaise saison. Bien sûr, même s’il est possible que cette espèce fleurisse et fructifie, on n’obtient pas de bananes comestibles. Il faut noter que le bananier est une plante monocarpique dont le pied meurt après la fructification, remplacé par des rejets à la base chez le bananier du Japon.
Patrick vous propose ensuite le bananier d’Abyssinie (Ensete ventricosum) dont deux sujets de 50 cm ont été plantés au printemps par Nicole et lui-même. Dotés d’une croissance spectaculaire, ils atteignent déjà près d’1,80 m de haut à la mi-juillet, date du tournage de cette vidéo. Le bananier d’Abyssinie est bien plus frileux et doit être impérativement hiverné sous abri. Il passera donc l’hiver dans la véranda.
Nous passons ensuite à la séquence pratique avec de bons conseils de plantation, l’important étant de généreusement amender et fertiliser le sol, vu la puissance de développement des bananiers. Il est aussi important que la plante ne manque jamais d’eau. Patrick présente alors l’engrais qu’il utilise pour nourrir ses bananiers et il explique le rôle des différents éléments fertilisants, tout en insistant sur l’importance de respecter les doses préconisées, ce qu’il vous montre en détail. Puis il complète par un arrosage pour bien diluer l’engrais ce qui évitera tout risque de brûlure.
Le reportage se termine par un conseil pratique, à savoir se méfier des limaces qui adorent dévorer les jeunes feuilles très tendres des bananiers. Mais aussi, comme à l’habitude dans l’émission « Jardiner, ça fait du bien ! » par quelques mots d’au-revoir en présence de notre westie mascotte : Perle.
Un sujet tout à fait dans la tendance actuelle, qui vous permettra de transformer votre jardin en un espace d’évasion, avec des plantes qui font voyager.
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