L'oxygène du loup noir

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Il se fait tard
Le loup range les placards
avare de mes secrets
Laissez-moi seule avec le loup s’il-vous-plait

J’hésite à passer les marches
je lévite sous leurs arches
alcoolisées par les tremblements de l’été
Il ne faudra qu’un coup de collier
pour qu’il puisse me parler

Lire plus haut que l’Iran
plus bas que l’Orient
entre les deux presses d’un même cadran solaire.
Vers une ère où je me jette
comme les arêtes
des mains des poissonniers

J’irai boire l’eau lasse
du cran à marée basse
d’un seigneur sans violon
mais avec un grand menton
comme une fourchette
qui pique dans les mangeoires
des plus grosses gargouilles
des plus petits ventres
des plus éclatantes des hirondelles
ô mes belles

j’ai l’élan gorgé de sel
Un délit qui n’a pas attendu que la nuit
nous murmure une pluie
chaude
sous les lampadaires
frêle
sous les cœurs austères
aimante
sous les pôles épaulés
par des oiseaux que ni le jour
ni son absence
n’affaiblissent les reflets.

J’aimerais danser une chorale macabre
telle un tronc étanche
alors maman prépare une pissaladière
J’y ajoute cette fois le sel
avant que de saluer un cimetière
de granit et d’âmes centrifuges
sachant parmi tout aux ondes que je deviens déjà ;
une femme de l’au-delà.

Fossile d’une larme brune,
ma tasse en veut encore.
Cafetier, un billet s’il-vous-plait.

Les éreintés saignent le plancher
il leur semble élégant de cavaler
les boues étanches et épuisées
d’un été qu’on a pas vu venir
qu’on aurait adoré embellir
d’un amour flamboyant.

A qui bon le dire
je nous veux un navire
qui vire la dialyse
qui nous tétanise
donc pourquoi pas un navire
qui me fera partir.

creuse
creuse
et tombe
épiée par les meuleuses
tu t’entends tomber
la ville s’adoucit lors des aubes roses. Mais je n’oublie pas
que je suis le matin et mourante ; le vide est creux creux rapporte tes bottes au temple
non je ne vendrai pas l’Estaque

le vent prend et détend l’enfant. Puis l’évident étend le vent, l’enfant l’entend et le détend.
L’évident est dans le vent
l’enfance lui demande une délivrance.
Ils s’entendent sur un coup de tête
maladroit
ils s’effleurent du bout des doigts
mais ne se rattrapent hélas pas.

Là- haut sur la montagne
se cache un château
où le topaze côtoie l’ébène

les héritiers, irrités, veinent leur capot d’astre
et charment les astres

virulents devant le désastre du là-bas

mer de Socratiens
elle nait des tsars martiens
sel en gorge-tribu, Tibulle repose leur cavale.
Aimerions-nous les aimants d’idéaux 
si nous ne nous perchions pas si haut ?

Ajourner les tintes des couches qu’ils portent
Vérinner leurs bals contemporains
Hydrolat d’un écueil sans parlotte

Vomir le soir
Lui qui pourtant amène l’espoir par l’explore.

Coulent coulent les étendards
tapent tapent les nerfs du bois
vrillent vrillent les oriflammes
j’aimerais qu’on éteigne l’infâme

Loup noir , draine ton poil
serre les cales
chavire la loi
plus que toi et moi

goudrons l’or bas
plus bas que le soir, plus bas que l’orient
sois ma joie
qui baise les cendres

sentir flasque
l’air nous remarque
point de groseille
dans ce vase noir

alors je prends le départ
des marée loirs
d’un autre repos
celui de l’infante

L’infâme n’a qu’à se tenir
et ne pas dépasser delà
du cellier fort bien scellé
maigre j’étais
quantique je serai

Mon ami le loup m’a dit
d’écouter minuit d’étirer la nuit
Être vivant a ses soucis
mais la lune en a aussi
elle qui me donne la vie.

|| musiques par Khaled Mouzanar
- Kyrié Allah
- Zaghloul El Hamam
- Deuil de Nassim

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