"Mon ex m'obsède!" : analyse clinique d'un mécanisme de l'addiction

"Mon ex m'obsède littéralement !" 
Entendre régulièrement cette phrase durant mes consultations à susciter un questionnement... Il m'a semblé qu'il devenait souhaitable de considéré cette souffrance psychique - pour ne pas dire psycho-corporelle - en lien avec la rupture amoureuse, méritait que l'on s'y attarde et plus particulièrement sur un terrain clinique.
Quel mécanisme est susceptible de créer cet état obsessionnel lié au manque, à l'absence de la personne. Cette structure m'a conduit à prendre logiquement en considération le concept de la dépendance permettant d'expliquer ces pensées centralisées sur l'objet du manque, autrement dit la personne. Il n'y a pas d'addiction sans dépendance, il n'y a pas de dépendance sans addiction (qui s'ignore totalement parfois...).
Pourquoi la dépendance ? Est-ce l'objet (la personne manquante) qui est vidée ou l'effet (le bénéfice) que sa présence génère pour le sujet qui est en jeu ? 
Certes dans "l'obsession de l'ex", le trouble obsessionnel occupe également une place centrale dans ce type de dépendance de l'objet, cependant j'ai pris le parti de mettre de le mettre cette structure de côté, si tant est que cela soit possible, ainsi que les aspects neurologiques pour ne m'intéresser qu'exclusivement au rapport entre le sujet (la personne quittée souffrant du manque) et l'objet (la personne, la substance manquante) de l'addiction, autrement dit de dépendance.
L'intérêt de cette approche clinique étant de dégager des liens, des similitudes notoires, des connexions, entre le mécanisme de l'addiction pour et la notion de l'obsession de l'ex. Seule une approche clinique mais pas uniquement puisque les définitions linguistiques, physique, philosophique et psychanalytique viennent s'inscrire en renforcement de cette étude comparative. Je vous livrerai mes analyses et déductions concernant ces structures aux caractéristiques très similaires lors de mon long développement. 
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