Chidori - La Dame du soleil levant - Flor Enversa et Etsuko Chida - festival TROBAREA 2020

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Extrait du concert "La Dame du soleil levant", concert rencontre entre Flor Enversa et Etsuko Chida, rencontre entre les troubadours et la musique japonaise ancienne.

Cette pièce du répertoire traditionnel japonais pour voix et koto a ici été enrichie d'improvisations ou arrangements de Flor Enversa: ainsi notamment une section centrale chantée par Domitille qui est une traduction en langue d'oc du poème japonais chanté par Etsuko. La vièle reprend la mélodie du koto. La flûte de David et la guimbarde de Thierry enrichissent les sections originellement solo de koto, dans un dialogue qui semble couler de source!

Chidori no kyoku - Le chant des pluviers
Kokin waka-shu (905) et Kinyo waka-shu (1127) collection de feuilles d'or
Auteur : MINAMOTO no Kanemasa (Autour de 1100)
Compositeur : Kengyô YOSHIZAWA II (Aichi 1808 - Kyôto 1872)

Etsuko CHida : chant et koto
Flor Enversa:
Domitille Vigneron: chant et vièle à archet médiévale
Thierry Cornillon: guimbarde
David Zubeldia: flûte
www.flor-enversa.com

Chidori no kyoku:
Cette pièce a été composée en 1855 à Nagoya où Kengyô Yoshizawa ll a passé la
plus grande partie de sa vie.
Il s'est révélé être un prodige très tôt, puisque dès l'âge de onze ans il était multi
instrumentiste et compositeur.
Vers trente ans, il atteignit le statut de Kengyô (titre honorifique de l'époque de Edo),
et prit officiellement la tête de la guilde des musiciens aveugles, vers cinquante ans.
Alors que le luth shamisen était l'instrument roi, il entreprit une recherche sur des
pièces de koto anciennes dans le style « Kumi-uta » qu'il prolongea jusqu'au «
Gagaku », style fondamentral du Vllle au Xllle siècle.
Ceci l'amena à créer une gamme nouvelle et le fameux « Tegoto », solo de koto, ces
deux nouveaux éléments devant marquer l'histoire de la musique japonaise, avec
des titres majeurs comme « Chidori no kyoku » (le chant des pluviers) ou « Haru no
kyoku » (le chant du printemps).
Le premier poème est tiré du chapitre VII (Célébration), des 20 que comporte la
célèbre anthologie Kokin waka-shû (Recueil de poèmes anciens et nouveaux).
Celle-ci fut compilée en 905, sur ordre de l'empereur Daigo, par une commission de
quatre poètes réputés, et fait partie du Nijuichidaishu réunissant 1111 poèmes.
Le second poème, chanté après le "Tegoto" (interlude instrumental), provient du
recueil Kinyôwaka-shü (Collection de Feuilles d'Or), choix de poèmes compilés après
de longs débats en 1127, a la demande de l'empereur Shirakawa.

« À Shionoyama
De la langue de sable
Les pluviers appellent. »

(Tegoto : lnterlude au koto)

Vers l'île d'Awaji,
Le cri des pluviers
Dans leur traversée,
Tant de nuits ont-ils réveillé
Le garde de Suma**

* (Rivière aux nombreux bancs éphémères, refuges des oiseaux)
*"(De Suma on surveillait le détroit maritime d'Awaji)

  / florenversa  
www.flor-enversa.com
trobadoresca.assoconnect.com
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